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Teaser de dernière minute

Nola Radio, le spectacle

Entre théâtre de rue clownesque et concert, ce spectacle célèbre les racines du blues avec un entrain contagieux et un humour délirant !

Comment passe-t-on du gospel au rock’n roll ?
Par le blues évidemment.


Ce soir sur Nola Radio, l’animatrice Jeanne Merlot invite le légendaire Big Bill Broonzy pour qu’il nous raconte l’histoire de la musique noire américaine.
 Une interview “live” où tout peut arriver, en musique, en douce ou en catastrophe.

Il a vécu les grands moments du Blues.
Vous allez vivre un grand moment de musique.
Elle va vivre un grand moment de solitude.


Bilingue français / anglais traduit


Tonight on Nola Radio : The Big Bill Broonzy.
What do you mean « Who » ?
Rendez vous on Nola Radio to learn all about the Blues.
And how to do an interview when you don’t know fuck about the subject.

Les extraits du spectacle

Images du spectacle

La presse en parle

2018.07.21 Article JSL Chalon dans la ru
2019.08.16_Nouvelle_République_16_aout_2
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        C’est dans la cadre de L’Estival, le festival de spectacle vivant du Cheylard en Ardèche que Nola Radio a posé son micro pour son émission consacrée au blues. Jeanne Merlot, la speakerine lance son émission radiophonique sur le ton de l’humour et avec un amateurisme forcé et volontaire, la faisant jouer « la gourde » de service. Elle présente l’invité qu’elle reçoit ; le célèbre bluesman Big Bill Broonzy ! Tout au long de l’émission spectacle, elle va l’interviewer pour lui faire présenter sa vie et sa carrière de musicien. Avec ce prétexte les deux acteurs nous invitent à un voyage musical dans le Bayou et dans le Mississippi.

       Nous découvrons des interprétations depuis le Blues, en passant par le Work-Song, le Gospel, le Rock n’roll, pour terminer par le Jazz. Le personnage de Big Bill Broonzy s’accompagne de sa guitare acoustique amplifiée, de son banjo et pour finir de sa guitare électrique. Sa voix maîtrise tous les styles qu’il veut nous faire découvrir et les deux acteurs ont une prononciation parfaite de l’américain. L’humour est injecté dans les traductions volontairement aléatoires pour mettre du piment dans le spectacle. Le public n’est pas en reste puisque les deux comparses le font participer.

       Les clichés n’échappent pas à l’émission radiophonique dans le style d’un show à l’américaine, comme le quizz puis la participation aux chants par les auditeurs. Nous sommes ravis d’entonner un work-song traditionnel. Lors de l’interprétation du Gospel notre bluesman se transforme en preacher et met en transe le théâtre de plein air. Ces amuseurs sont aussi de véritables musiciens. Ils finissent en duo et en apothéose avec une interprétation du célèbre negro spiritual composé avant l’abolition de l’esclavage en 1865, Sometimes I feel like a Motherless Child. Leur version est plutôt Jazz avec la speakerine devenue chanteuse de cabaret pour l’occasion et ce final, accompagnée à la guitare par son invité radiophonique.

       A leurs interprétations de qualité, les deux artistes musiciens ajoutent beaucoup d’humour et de pédagogie. Ce qui nous permet avec cet esprit ludique de comprendre les enchaînements des différents styles de musiques afro-américaine. Leurs jeux d’acteurs, opposés et complémentaires nous le font bien comprendre. Le rôle sérieux de l’interprète de Big Bill Broonzy qui tient à la valorisation de sa culture musicale et le rôle d’Auguste de la speakerine, mettent en relief l’histoire de cette musique.

      C’est un spectacle didactique, digne d’une conférence musicale, qui mérite d’être plus présent dans les festivals de jazz pour que l’on se souvienne de l’origine des musiques afro-américaines. Il est abordable pour que les enfants fassent une découverte musicale, pour que les néophytes s’approprient ces musiques qui ont émergées à la fin du XIXème et au début du XXème et pour les amateurs avertis qui ne loupent aucune des subtilités humoristiques, historiques et culturelles. Les acteurs, Julie Maingonnat et François Michel nous plongent avec plaisir entre l’esprit des Blues Brothers et celui d’Alan Lomax !

Jean François Viaud

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